mardi 9 septembre 2014

Raynaldo poète de la semaine dans poètes a l’honneur, présentation par Sheikh Kane El Conquistador

La poésie, d’une époque à une autre, d’une école à une autre, a été peinte en une multitude de couleurs et a connu mille et une définitions. Chaque poète donne à la poésie ou tout simplement à sa « poésie » la fonction qu’il souhaite lui attribuer et qu’il pense qui épouse le mieux son combat, ses sentiments, ses colères, ses amours du moment ou d’autrefois...

Comme beaucoup de poètes, notre poète de la semaine, Raynaldo Pierre Louis, écrit avant tout pour le plaisir mais aussi et surtout pour se libérer du fardeau de la vie. L’écriture ou tout simplement le langage, malgré ses limites et ses insuffisances, permet au poète d’extérioriser son chagrin et de mettre une couche médicinale sur ses peines. 
Ainsi, dans « l’insuffisance du langage », le poète s’épanche en ces termes : «…pour corroder le métal de mon âme, j’ai eu recours à l’écriture ». Dans la même prose, avec élégance, il définit son rapport à la poésie en ces mots : « Moi j’écris pour me saigner…, me blesser rudement…, pour que la plaie soit plus rouge, et la pierre plus austère ; que les branches de l’arbre soient planches, dans le festin de la nuit blanche ». Comme le chirurgien, le poète a besoin de déchirer la plaie, d’y enfoncer son couteau et ses aiguilles afin qu’elle puisse se cicatriser après soins.

Quoiqu’il en soit, Raynaldo Pierre Louis, malgré son jeune âge, reste un personnage bien énigmatique, pétri de talents et amoureux de poésie. Nous espérons, à la lumière des réponses qu’il voudra bien donner à nos questions, connaître un peu plus le poète.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, à vos claviers.

02 Avril 2014

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